SIGMUND FREUD (1856-1939)
Père de la psychanalyse, souvent controversé, Sigmund Freud est sans aucun doute l’un des scientifiques qui aura le plus influencé la  pensée de son siècle.

Né à Freiberg (Moravie) le 6 mai 1856, Sigmund n’a que trois ans lorsque son père, un négociant en textile, doit faire face à la faillite économique.

Tous ses biens perdus, la famille Freud se réfugie à Vienne en 1860. Le parcours scolaire du petit Sigmund est brillant, malgré ses difficultés d’adaptation à la « grande ville ». Il obtient son baccalauréat à l’âge de dix-sept ans et opte alors sans enthousiasme pour des études de médecine. Son entrée à l’école médicale viennoise est à ce moment muée plus par la soif de savoir que celle de guérir.

Ce qui l’intéresse : les relations humaines. En 1876, il entre au laboratoire de Ernst Wilhelm Brücke où il entame une prometteuse carrière en anatomo-physiologie du système nerveux. Diplômé de médecine en 1881, il fait la connaissance de Martha Bernays qui deviendra sa femme le 14 septembre 1886 et qui lui donnera trois enfants. Pressé de fonder une famille, Freud a besoin d’argent ; il quitte les sombres laboratoires de la recherche théorique pour entrer dans le service psychiatrique du professeur Theodor Meynert où il étudie et pratique la neurologie. En 1885, à l’occasion d’une étude sur la cocaïne, il met en évidence ses propriétés analgésiques et publie « Uber coca », un ouvrage louant les vertus de la substance mais qui lui sera plus tard reproché par le corps médical viennois.

L’année 1885 marque par ailleurs une étape décisive dans la vie de Sigmund Freud. Ayant obtenu une bourse, il se voit ainsi offrir la possibilité de partir pour Paris, en stage auprès du neurologue français Jean Charcot dont il a plus d’une fois entendu parler. Freud est déçu par la ville et ses habitants, mais tombe sous le charme du maître qu’il décrit en ces termes à sa fiancée : « Charcot, un des plus grands médecins et dont la raison confine au génie, est en train de démolir mes conceptions et mes desseins. La graine produira-t-elle son fruit, je l’ignore ; mais que personne n’a jamais eu autant d’influence sur moi, de cela je suis sûr. »Il propose à Charcot de traduire certains de ses ouvrages en allemand : « Leçons sur les maladies du système nerveux » est publié en 1886.

A l’hôpital de la Salpêtrière, Freud observe donc les manifestations de l’hystérie, les effets de l’hypnotisme et la suggestion.

Quittant la capitale française, Freud effectue un bref séjour à Berlin où il s’intéresse à la neuropathologie infantile puis retourne à Vienne. Là, il ouvre son propre cabinet de consultation et reçoit beaucoup de « nerveux » qu’il traite par électrothérapie et hypnose comme c’est le cas à l’époque. Pourtant, Freud est à la recherche de nouveaux moyens thérapeutiques ; en 1889, il se rend à Nancy étudier les méthodes du professeur Hippolyte Bernheim. Pour ce dernier, l’hypnotisme n’existe pas réellement : il n’y a que des phénomènes de suggestion.

Pendant dix ans, Freud va se consacrer entièrement au traitement des malades et créer jour après jour la psychanalyse. Le cas d’Anna O., relaté par Joseph Breuer dans « Etudes sur l’hystérie », est traditionnellement reconnu comme le premier pas vers la théorie freudienne. Les deux médecins, qui se connaissent de longue date, sont amenés à se pencher sur les symptômes d’hystérie présentés par cette jeune femme. Au fur et à mesure des consultations, Freud met en évidence l’origine des manifestations : pour lui, « l’accès hystérique est un souvenir, la revivification hallucinatoire d’une scène ayant joué un rôle important dans la maladie ». Entre 1887 et 1902, il travaille à élucider les mécanismes du refoulement et la formation des symptômes, découvre l’Œdipe (1897) et rédige « l’Interprétation des rêves » (1900) qui fait pour la première fois du rêve un objet d’étude scientifique. En 1905, il publie « Trois essais sur la théorie de la sexualité », second ouvrage capital avec « le Mot d’esprit dans ses rapports avec l’Inconscient ». La psychanalyse est devenue la théorie du fonctionnement de l’appareil psychique. Et cette théorie fait des émules… Sous la forme de la Société psychologique du mercredi d’abord, institution analytique créée en 1902 qui regroupe les premiers disciples de Freud comme Paul Federn et Carl Gustav Jung, puis sous celle de la Société psychanalytique de Vienne (1908). En 1920, c’est « Au-delà du principe de Plaisir » ; Freud y expose ce qu’il désigne comme les pulsions de vie et de mort et soumet le modèle de l’appareil psychique faisant intervenir le Moi, le Ça et le Surmoi.

Entre 1910 et 1930, Freud fait publier un certain nombre d’ouvrages. Parmi eux, « Totem et tabou » (1913) qui lui permet d’introduire la notion de « narcissisme » à travers l’histoire des origines de l’humanité.

Enfin, appliquant les théories psychanalytiques aux civilisations, il dénonce, d’abord dans « L’avenir d’une illusion » (1927) puis dans « Malaise d’une civilisation » (1929), le poids que la religion et la morale civilisée imposent à l’enfant.

En 1930, Freud reçoit le prix Goethe et ainsi la reconnaissance de l’Allemagne. Mais Hitler se profile à l’horizon et quatre ans plus tard, les nazis brûlent ses livres à Berlin. Freud est alors contraint à l’exil. Il quitte Vienne en 1938 pour s’installer en Angleterre où il continue à traiter de rares patients.
Opéré une première fois en 1923 pour un début de cancer à la mâchoire, Freud souffrira tant de la progression du mal que le 21 septembre 1939, il demande à son médecin d’abréger son calvaire. Deux centigrammes de morphine le plongent dans le coma. La mort surviendra deux jours plus tard. 

FRANCOISE DOLTO (1908–1988) 

Elle souhaite dès son enfance devenir « médecin d’éducation » selon ses propres termes.
Elle fut réputée pour l’efficacité de son travail de clinicienne, mais aussi reconnue pour son travail théorique poussé notamment sur l’image du corps.
Elle œuvra à la vulgarisation de ces connaissances, en particulier à travers une émission de radio, ce qui contribua à la faire connaitre du grand public.

En 1932, elle entreprend une psychanalyse qui durera trois ans avec le professeur René Laforgue, un pionnier de la psychanalyse en France. Celui-ci, lui trouvant des aptitudes, lui conseille de devenir elle-même psychanalyste, ce qu’elle refuse, et refusera longtemps, voulant se consacrer à la médecine. En 1939, sur les conseils de Laforgue et après avoir été en contrôle avec Nacht et Lagache, elle devient membre adhérente de la Société Psychanalytique de Paris. Elle assistera plus tard Sophie Morgenstern, la première à pratiquer la psychanalyse des jeunes enfants en France : elle lui confie la tâche d’écouter, et seulement écouter, les enfants qu’elle devait soigner. Ses patients seront surtout des enfants et des psychotiques. À la veille de la guerre, elle jette les bases d’une méthode psychanalytique de thérapie d’enfants centrée sur l’écoute de l’inconscient et débarrassée du regard psychiatrique .

Françoise Dolto travaille en cabinet avec des adultes et en institution avec les enfants: à la Polyclinique Ney à la demande de Jenny Aubry, au centre Claude Bernard, à l’Hôpital Trousseau et enfin au centre Étienne Marcel . Elle participe par la suite à une première scission en 1953 avec Daniel Lagache et Juliette Favez-Boutonnier. Ces derniers s’opposent à la vision médicale de Sacha Nacht. La Société Française de Psychanalyse est alors fondée dans son appartement (qui se situe rue Saint Jacques comme l’était la Société Psychanalytique de Paris). Jacques Lacan sera désigné comme président.

Cette société sera dissoute en 1964 au profit de deux autres. Françoise Dolto participe activement à la création de l’École Freudienne de Paris, dans laquelle Lacan joue un rôle plus central.

Pour Dolto, l’enfant qui présente des troubles peut être psychanalysé très tôt en tant qu’individu. L’enfance a ainsi un rôle fondamental dans le développement de l’individu.

Claude Halmos dans le documentaire Françoise Dolto dit : « L’apport essentiel de Françoise Dolto est de dire que l’enfant est à égalité d’être avec un adulte et que ce faisant il est un analysant à part entière »

Elle considère qu’avant même que l’enfant possède un véritable « langage » , l’être humain étant par essence communiquant, il communique déjà, à sa façon, par le corps. Par exemple : apprendre à marcher, ou même à se déplacer à quatre pattes, c’est commencer à vouloir s’affranchir des parents et exprimer un début de désir d’indépendance.

Dans La difficulté de vivre, elle explique comment il faut répondre à un enfant qui pose des questions autour de sa naissance. Elle accorde une grande importance à la parole dans la construction des individus.

Durant sa carrière, elle a beaucoup travaillé avec Jacques Lacan. Dès 1938, elle lit les Complexes familiaux et suivra ensuite son enseignement à Sainte-Anne. On sait que les deux psychanalystes étaient amis et se vouaient une grande estime réciproque. Si Dolto disait parfois « ne pas comprendre ce qu’il écrivait », il lui rétorquait « qu’elle n’avait pas besoin de le comprendre puisque qu’elle l’appliquait dans sa pratique », ce qui était plus qu’une politesse puisque Lacan lui adressait ses cas les plus difficiles. Christiane Olivier sera successivement suivie par Lacan et Dolto.

De religion catholique, elle a été la première psychanalyste à avoir fait une conférence à Rome, à Saint-Louis des Français sur le thème : « Vie spirituelle et psychanalyse ».
Décédée le 25 août 1988, elle est inhumée au cimetière de Bourg-la-Reine dans le caveau familial aux côtés de son mari Boris : leur fils Carlos y repose.

KARL ABRAHAM (1877-1925)

Même s’il est mort jeune, il a marqué considérablement
 l’histoire de la psychanalyse en étant à la source de
courants pourtant opposés les uns aux autres, que ce
 soit le kleinisme et les théories de la relation d’objet
ou encore, la Psychologie du Moi. L’intérêt porté par
Abraham aux modes relationnels correspondant aux
divers stades du développement psychosexuel élaborés
 par Freud, a ouvert la porte à la psychanalyse moderne tant américaine que britannique qui vont axer leurs travaux sur cet aspect de la clinique et de la théorie. 
 
Natif de Brême en Allemagne, Karl Abraham a poursuivi de brillantes études en médecine qui lui ont valu un poste au Burghölzli Mental Hospital, en Suisse, auprès du célèbre Eugen Bleuler. C’est à cet endroit qu’il s’initie à la psychanalyse auprès de Carl Gustav Jung. Il entrera en contact avec Freud en 1907 et deviendra un de ses plus fiables collaborateurs et un ami intime. 
 
Abraham, que plusieurs ont décrit comme le plus équilibré des premiers analystes, fut le premier à mettre Freud en garde contre Jung en qui il voyait déjà un déviationniste et un personnage dont il fallait se méfier. Il retourna en Allemagne où il fonda la Société Berlinoise de Psychanalyse en 1910. 
 
Sous la gouverne de Karl Abraham, Berlin était en voie de devenir un centre majeur de formation, de recherche et de pratique de la psychanalyse grâce à la fondation d’une polyclinique. Plusieurs des analystes de la deuxième génération y ont acquis une partie de leur formation. La mort d’Abraham en 1925 des suites d’un cancer et la montée du nazisme a réduit presqu’à néant toute ces réalisations.

DONALD WOODS WINNICOTT  (1896-1971)

D. W. WINNICOTT est un pédiatre et psychanalystebritannique. Il a été analysé par  James Strachey puis par Joan Riviere et est devenu analyste didacticien de la British Psychoanalytical Society. 
 
Son oeuvre est devenue populaire parmi les spécialistes, psychiatrespsychologues, pédiatres et éducateurs et parfois aussi auprès du grand public. Ses thèses sont séduisantes au premier abord mais exigeantes quand on les approfondit. Les notions « d’aire », « d’espace » et « d’objets transitionnels » ont souvent donné lieu à des simplifications dommageables.  


Il n’en reste pas moins que Winnicott est considéré, un peu comme Bion, comme un des psychanalyste parmi les plus novateurs et original. Il est de ceux qui ont fait évoluer les cures d’enfants et d’adolescents mais ses théories s’appliquent aussi aux adultes. Ses influences sont multiples, outre Freud on y trouve principalement Klein et Anna Freud. Il a surtout cherché à théoriser le développement de la psyché chez le nourrisson et le petit enfant. En France, c’est surtout André Green, et Joyce McDougall qui ont fait connaître Winnicott par une lecture critique approfondie. Outre une double pratique clinique enthousiaste de son métier de pédiatre et de psychanalyste, dont il témoigne dans de nombreux ouvrages, on doit à Winnicott d’importantes découvertes telles que l’espace transitionnel, espace potentiel, paradoxal ni intérieur ni extérieur situé entre le bébé et sa mère. C’est là que se développerait l’aire de jeu et de créativité où l’enfant se voit offrir la possibilité de faire des expériences fondamentales pour sa maturation psychique. 
 
Lorsque le développement de cette aire est précocement perturbé voire empêché, l’adaptation de l’enfant à son environnement est compromise, le self pour survivre se dissocie en faux-self. Ce faux-self est dépendant des besoins et des difficultés psychiques inconscients de la mère. Cette question est éminemment problématique ainsi que l’interprétation de la notion de mère suffisamment bonne qu’il ne faut pas prendre au pied de la lettre[3]. 
 
Les perturbations psychiques induites par le « faux-self » doivent être traitées dans des consultations thérapeutiques car ses patients ont moins besoin de guérir de leur symptômes que de pouvoir se sentir être et exister vraiment car ils connaissent surtout un sentiment de futilité. Winnicott se démarque de la postion de ses collègues anglais en particulier celle de Mélanie Klein et ses élèves qui accordent la prépondérance aux fantasmes du bébé qu’ils voient à l’oeuvre dès la naisssance. Sans se rallier aux positions d’Anna Freud, il propose une prise en compte de la réalité vécue du bébé dans son lien à sa mère. Dans ses traitements, il aménage et adapte le cadre pour offrir les meilleures conditions afin de favoriser la symbolisation.

JACQUES LACAN (1901-1981)
 
«Faites comme moi mais ne m’imitez pas.» 
[ Jacques Lacan ] – 
 
Élevé dans un milieu bourgeois, catholique et conservateur,
 Jacques Lacan commence, avec assiduité et rigueur, ses études au collège Stanislas. Il découvre Spinoza à l’âge de quatorze ans et s’initie à une critique de la  religion au côté de son professeur de philosophie Jean Barusi. Lisant Nietzsche et confortant son émancipation idéologique,
 il lui devient de plus en plus difficile d’accepter l’atmosphère religieuse et familiale.

 Après avoir renoncé à une carrière politique, il intègre le milieu médical, soutient sa thèse ‘De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité’ en 1932 et obtient son diplôme de médecin légiste. Il adhère à la Société Psychanalytique de Paris (SPP) et élabore sa célèbre théorie sur le Stade du miroir’.

Au discours de Rome, auprès de Dolto, Pontalis et Jean Laplanche, il investit l’espace structuraliste et linguistique et écrit dans la revue ‘La Psychanalyse’. Après la scission des différentes institutions psychanalytiques, Jacques Lacan fonde en 1964 ‘l’ École Freudienne de Paris’ (EFP), commence les ‘Séminaires’ et fait publier les ‘Écrits’. Seize ans plus tard, le psychanalyste dissout l’EFP et meurt à Paris en 1981.

Réhabilitant les théories freudiennes contre l’alternative américaine, Jacques Lacan comparera la structure de l’inconscient à l’articulation linguistique et définira la construction du sujet à travers des concepts tels que l’imaginaire, le symbolique et le réel.

SANDOR FERENCZI
  
« L’enfant terrible de la psychanalyse. » 
 
Le hongrois, Sandor Ferenczi (1873-1933) a eu une  carrière psychanalytique complexe. Très proche de Sigmund Freud (en dépit de certaines divergences de point de vue, surtout en ce qui concerne la technique) et de Lou Andreas-Salomé, il fut
notamment le psychanalyste de Melanie Klein et de Michael Balint. Sa position courageuse lui valut d’être mis en marge de l’IPA à la fin de sa vie. 
 
Sa vie de psychanalyste fut marquée par une assez brève analyse avec Freud au sujet de laquelle les biographes et historiens de la psychanalyse repèrent une dynamique transférentielle et contre-transférentielle très importante, permettant d’expliquer le rejet ultérieur de Freud et les conduites de Ferenczi. 
 
Il ressort des écrits de Ferenczi une exigence de franchise et de sincérité, ainsi que le souhait d’apporter véritablement des soins aux patients. Ferenczi fustigeait l’hypocrisie de ses contemporains psychanalystes qui se réfugiaient derrière les concepts de résistance et de transfert négatif pour ne pas remettre en question leur théorie de référence ou leur pratique. On l’appelait l’« enfant terrible » de la psychanalyse, car il osait aller au bout de sa pensée et l’exprimer sans se censurer. 
 
Ferenczi s’inscrit notamment en faux envers la théorie freudienne en vigueur à l’époque au sujet des névroses narcissiques : la psychanalyse ne serait indiquée que pour les psychonévroses. Au contraire, Ferenczi pense que la technique aussi bien que la théorie doivent s’adapter au sujet, et cette conviction est à la source de ses innovations théoriques aussi bien que cliniques. 
Cet homme brillant et sensible qui ne dédaignait pas s’aventurer sur des chemins inexplorés. Diplômé de médecine à Vienne, devint neurologue avant d’obtenir le titre de psychiatre à la cour royale. Établi à Budapest, il rencontra Freud par l’entremise d’un collègue en 1908. 
 
Ferenczi fut probablement le plus intime des collaborateurs de Freud, surtout après le décès de Karl Abraham. 
 
Au sein du groupe des pionniers, Ferenczi était celui à qui les cas les plus difficiles étaient adressés. Sa grande sensibilité, son intuition clinique et son esprit d’aventure le prédisposaient à assumer ce difficile rôle. Son travail auprès de cette clientèle de grands états-limites et de pré-psychotiques, en plus de ses caractéristiques personnelles, a favorisé chez Ferenczi l’élaboration d’une œuvre originale axée sur la technique et tous les problèmes cliniques soulevés par les cas aux limites de l’analysable. Son esprit novateur et son intérêt pour les théorisations osées l’ont amené à développer, en collaboration avec Rank puis avec la complicité de Groddeck, une technique dite active qui pouvait se limiter parfois à se montrer plus chaleureux avec un patient. 
 
L’oeuvre de Ferenczi consiste surtout en de multiples courts textes.